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7 avril 2018

18 ans à l'école

Education positive

 

En 2013-2014, la durée de scolarisation des jeunes âgés de 2 à 29 ans s’établit à 18,3 années d’études.

 

Vu le temps qu'un enfant va passer sur les bancs de l'école, il faut peut être revoir les méthodes d'apprentissage afin qu'il s'épanouisse au mieux. 

Catherine Gueguen (pionnière de l'éducation positive) a publié en début d'année "Heureux d'apprendre à l'école" (je ne l'ai pas encore lu :( ).

Mais j'ai trouvé un petit article dans un magazine féminin (Version Fémina) qui en proposait un résumé en 6 points:

1/ Travailler les émotions pour mieux réfléchir: Les émotions, que l'on a jugées et jugeons encore pertubatrices, sont en fait des alliées. Elles sont à replacer au coeur des apprentissages pour développer des compétences sociales et émotionnelles chez les élèves et aussi chez les enseignants.

2/ Former les enseignants à l'empathie: et entrer dans le cercle vertueux de la Communication Non Violente: La CNV permet d'entrer dans le non-jugement qui entraîne une sécrétion d'ocytocine (hormone de l'empathie entre autre). Plus nous produisons d'ocytocine, plus nous sommes empathique donc plus nous produisons d'ocytocine plus... bref vous avez compris.

3/ Favoriser la qualité du lien prof-élève: L'attachement sécurisant d'un enfant à ses parents stimulent sa croissance cérébrale. Est ce que cela ne pourrait pas être vrai avec les autres adultes. Alors il serait peut être bien que le maternage des élèves durent plus longtemps que la maternelle.

4/ Bannir les punitions et les exclusions: Pour beaucoup d'entre nous (même si j'essaie de le faire le moins possible), éducation va de paire avec sanctions et punitions. C'est comme ça que nous avons été élevés, et nos parents, grands parents etc avant nous. Or, "selon Naomi Einsenberg, professeur de psychologie à l'université de Los Angeles, le cortex cingulaire antérieur (situé quelque part dans le cerveau :) ) enregistre les rejets sociaux (mise au coin, exclusion de classe voire de l'école) dans la même aire que la souffrance physique."

5/ Ne pas abuser des félicitations: Elles font plaisir mais elles peuvent être anxiogènes car l'enfant peut croire qu'il ne vaut rien quand il échoue. Alors comme souvent dans l'éducation positive, il vaut mieux décrire ce que l'on voit: "Tu as fait beaucoup de recherches pour cet exposé! Tu as suivi les consignes pour ta rédaction!". Et là encore, les encouragements font sécréter de l'ocytocine, qui permet la sécrétion de dopamine, l'hormone du plaisir, de la motivation et de la créativité.

6/ Préférer l'autoévaluation: Catherine Gueguen affirme que toute dévalorisation de l'enfant est une maltraitance émotionnelle. L'autoévaluation permet à l'enfant de savoir ce qu'il ne sait pas et donc de voir ce qu'il lui reste à apprendre et à comprendre. Les notes peuvent entrainer des rivalités en classe, être un moyen de pression de la part des parents, devenir source de conflits familiaux. Ce stress entraine la production de cortisol, hormone sécrétée par les glandes surrénales, qui peut avoir des conséquences sur la santé quand il est produit en trop grande quantité.

Allez, à notre petit niveau de parent, osons l'éducation positive

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